Encore un week-end bien chargé. Mais me voilà maintenant libéré de cette chape de plomb qui était au dessus de ma tête depuis quelques temps. Et tout s’est bien passé … pour le moment, touchons du bois. Mercredi matin, présentation à mon labo du travail effectué depuis 2 ans, mercredi après midi, pot de départ au labo. Jeudi, dernier jours derrière mon écran, allumant une dernière fois Matlab (grande émotion). Vendredi, à l’aide de mes parents, vidage de l’appartement (c’est fou tout ce que l’on peut entasser en 2 ans dans un appart). Et après avoir tout vidé, il faut encore le nettoyer. Ha, quelle folle journée de samedi j’ai pu passer. Heureusement, j’étais très bien seconder, et on a pu aller relativement vite (non pas que mon appartement était ‘sale’, mais … hum … comment dire … les mots me manquent, allez savoir pourquoi).
Et enfin, enfin, dimanche matin, sous un ciel ensoleillé, me voila au milieu de mon appartement vide, en train d’attendre ma proprio, pour la fameuse (et redouté) remise des clés. Autant vous dire, mieux vaut rendre un appartement quand il pleut, car les rayons du soleil ont la fâcheuse tendance à révéler tous les défauts que l’on essaye tant bien que mal à cacher. Mais voila qu’à peine 20 minutes après le début de l’état des lieux, me voilà dehors, en train de jeter un dernier regard sur ce quartier que j’aurais fréquenté pendant un peu moins de 2 ans. Et dans ma tête, un seul mot : enfin !
Après un bon repas autour de mes amis, me voilà dans le train, en partance pour un pays lointain, fort fort lointain (je parle bien sur de Brest) pour 2 semaines de formation. Le train partait, les mouchoirs blancs était agités, et Martin essayait de rester à ma hauteur alors que le train accélérait. Et alors que la gare s’éloignait, je me disais : une tranche de ma vie s’est terminée, et bientôt une autre va commencer.
